lundi 24 septembre 2012

Brida, de Paulo Coelho

Titre: Brida
Auteur: Paulo Coelho
Edition: J'ai lu
Année: 1990
Nombre de pages: 284

Quatrième de couverture:

Brida, jeune Irlandaise à la recherche de la Connaissance, éprouve depuis toujours le profond désir d'explorer les voies de la magie et de la sorcellerie. Sa quête la mène vers des personnes d'une grande sagesse, qui lui font découvrir le monde spirituel. Elle apprend ainsi à vaincre ses peurs, à croire en la bonté de l'univers, à danser au rythme du monde. Mais l'amour s'en mêle et met Brida face à un dilemme: est-elle prête à tout quitter pour devenir sorcière?
Mon avis:

Pour moi, ce n'est pas le meilleur Paulo Coelho que j'ai lu (qui pour moi sont Onze Minutes, et La solitude du vainqueur). En général, tous ces livres sur la sorcellerie, la quête de soi, ne m'ont pas spécialement plu. Je n'ai pas trouvé cette histoire transcendante, elle était plutôt banale finalement, même si la sorcellerie n'est pas un sujet commun, et ce n'est pas une chose à laquelle je crois particulièrement.
Mais, comme dans tous les Paulo Coelho, l'écriture est simple et claire, ce n'est pas une lecture prise de tête, et cela à tout de même été un bon moment de lecture, facilité par de courts chapitres.

Citations:

  • "Est-ce tu abandonnerais tout pour cette personne?"
          Brida éprouva une immense envie de pleurer. Ce n'était pas seulement une question, c'était un choix, le choix le plus difficile qui puisse se présenter dans la vie. Elle avait déjà beaucoup pensé à cela. Il fut un temps où rien au monde n'avait autant d'importance qu'elle-même. Elle avait eu de nombreux amoureux, elle avait toujours cru aimer chacun d'eux, et toujours elle avait vu l'amour se terminer en un instant. De tout ce qu'elle avait connu jusque là, l'amour était le plus difficile. En ce moment, elle était éprise d'un garçon à peine plus âgé qu'elle, qui étudiait la physique et voyait le monde d'une manière complètement différente de la sienne. Encore une fois elle croyait à l'amour, misait sur ces sentiments, mais elle avait été si souvent déçue qu'elle n'était plus certaine de rien. Néanmoins, cela restait le grand pari de sa vie.
  • Elle n'avait pas peur des difficultés: ce qui l'effrayait, c'était l'obligation de devoir choisir un chemin.
          Choisir un chemin signifiait en abandonner d'autres. Elle avait une vie entière à vivre, et elle pensait toujours que peut-être elle regretterait, plus tard, ce qu'elle voulait faire maintenant.
  • "Cette force a toujours été Pouvoir et Malédiction, des sorcières en général, et des femmes en particulier. Toutes les personnes qui marchent sur la planète connaissent cette force. Toutes savent que nous sommes, nous les femmes, les grandes gardiennes de ces secrets. A cause de cette force, nous avons été condamnées à errer dans un monde périlleux et hostile, parce que nous la réveillions et que, dans certains endroits, elle était abominée. Celle qui touche à cette force, même sans le savoir, est unie à elle pour le restant de ses jours. On peut être son seigneur ou son esclave, on peut la transformer en une force magique ou l'utiliser toute sa vie sans jamais se rendre compte de son immense pouvoir. Cette force se trouve dans tout ce qui nous entoure, elle est dans le monde visible des mystiques. Elle peut être massacrée, humiliée, cachée, niée même. Elle peut dormir des années, oubliée dans un coin quelconque, elle peut être traitée par l'humanité de presque toutes les manières, sauf une: au moment où quelqu'un connaît cette force, plus jamais il ne pourra l'oublier.
         - Et quelle est cette force?
        - Cesse de me poser des questions stupides, répondit Wicca. Je sais bien que tu le sais."
        Brida savait.
        Le sexe.
  • "Peu importe l'image que nous avons de nous-mêmes. Peu importe les déguisements, les réponses toutes faites, les sorties honorables. Dans le sexe, il est difficile de tromper l'autre, parce que chacun se montre tel qu'il est réellement." 

lundi 17 septembre 2012

L'ami retrouvé, de Fred Uhlman

Titre: L'ami retrouvé
Auteur: Fred Uhlman
Edition: Folio
Année: 1978
Nombre de pages: 122

Quatrième de couverture:

Âgé de seize ans, Hans Schwarz, fils unique d'un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Stuttgart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante d'illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié, tel que le lui fait concevoir l'exaltation romantique qui est souvent le propre de l'adolescence.
C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations qui subit le jeune homme au lycée, décident de l'envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s'efforcera de rayer de sa vie et d'oublier l'enfer de son passé. Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique.

Mon avis:

C'est un très court livre qui m'a plus, mais sans plus. Tout est dit dans la quatrième de couverture, il n'y a pas de grande surprise à la lecture de ce livre. Le style de l'auteur est facile et agréable à lire. C'est un petit livre sympa, qui traite d'un sujet très intéressant. 
Cependant, j'ai trouvé très étrange la relation qu'il y a entre ces deux garçons. Je trouvait par moment que c'était plus de l'amour que de l'amitié. On aurait vraiment dit un couple qui apprenait à se connaître, qui avait des crises de jalousie, etc.
Mais agréable à lire.

Citations:

  • Il entra dans ma vie en février 1932 pour n'en jamais sortir. Plus d'un quart de siècle a passé depuis lors, plus de neuf mille journée fastidieuses et décousues, que le sentiment de l'effort ou du travail sans espérance contribuait à rendre vides, des années et des jours, nombre d'entre eux aussi morts que les feuilles desséchées d'un arbre mort.
  • "Ne les vois-tu pas brûler? m'écriai-je avec désespoir. N'entends-tu pas leurs cris? Et tu as l'aplomb de justifier la chose parce que tu n'es pas assez courageux pour vivre sans ton Dieu. De quelle utilité est pour toi ou pour moi un Dieu impuissant et cruel? Un Dieu assis sur les nuages et tolérant la malaria, le choléra, la famine et la guerre?"



jeudi 13 septembre 2012

Je vous emmène, de Joyce Carol Oates

Titre: Je vous emmène
Auteur: Joyce Carol Oates
Edition: Le livre de Poche
Année: 2002
Nombre de pages: 350

Quatrième de couverture:

"En ce début des années soixante, nous n'étions pas encore des femmes mais des jeunes filles. Fait qui, sans ironie aucune, était considéré comme un avantage."
Ainsi commence cette chronique de la vie d'un campus américain à l'époque où le seul diplôme reconnu pour une demoiselle qui se respecte était une bague de fiançailles. Que se passe-t-il dans ce petit monde édulcoré quand une jeune femme s'éprend d'un étudiant noir alors que la ségrégation raciale bat son plein? Voilà le point de départ de ce tableau d'une Amérique avant la tempête, encore perdue dans ses rêves d'innocence. Bien plus qu'une réflexion critique sur une période souvent évoquée avec nostalgie, Je vous emmène retrace le parcours d'une jeune fille indépendante, à la fois vulnérable et rebelle. C'est dans l'écriture qu'elle trouvera son identité en dehors des modèles offerts.

Mon avis:

J'avoue que j'ai du mal à parler de ce livre. Pour être tout à fait honnête, je ne l'ai pas aimé, mais pas du tout.
Quand j'ai lu la quatrième de couverture, je pensais réellement qu'il allait être génial, j'avais vraiment hâte de le lire, car le sujet m'intéressait beaucoup. Mais je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire. Je n'ai pas aimé les personnages et même l'histoire au final était banale, sans grand intérêt. 

On ne connaît pas le nom du personnage principal, qui est une jeune fille. C'est une fille assez banale et transparente pour les autres. Elle essais de se faire la plus discrète possible. Elle est pauvre, va à l'université et tombe amoureuse d'une personne de couleur. Voilà les grandes lignes de ce livre.

C'est bien dommage car j'ai aimé le style de l'écrivain, il faudrait peut-être que j'essaie de lire un autre livre de cet auteur.

Citations:

  • J'étais boursière, je n'avais pour ainsi dire pas d'"argent de poche", comme on dit. Naturellement, je le savais avant de m'engager mais, tel un plongeur qui soupçonne que l'eau dans laquelle il s'apprête à plonger est glacée; et mortelle, mais qui y plonge malgré tout, j'avais fait abstraction de ce fait.
  • Car ceux que nous aimons avec passion, nous aimons aussi les trahir: tout ce qui peut nous relier à eux nous enivre.
 

dimanche 2 septembre 2012

Rebelles, d'Anna Godbersen

Titre: Rebelles
Auteur: Anna Godbersen
Edition: Le livre de poche
Année: 2007
Nombres de pages: 440

Quatrième de couverture:

Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes.
Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan... en 1899.

Mon avis:

Ce livre a été une véritable surpise! J'ai beaucoup aimé. Ce n'a pas été un coup de coeur, mais une bonne découverte, un bom moment passé à lire ce livre. J'adore la période à laquelle se passe l'histoire: entre vie très codée, où l'apparence et l'argent compte plus que tout, mais où finalement tout le monde transgresse les règles.
Les histoires de coeurs, de familles m'ont plu, les personnages également. Enfin bref, je le conseille aux filles principalement, car c'est tout de même une histoire romantique.
Je pense me procurer le deuxième et troisième tome rapidement.

Citations:

  • L'homme n'est rien s'il ne peut, dans sa vie, s'occuper du monde qui l'entoure, et le laisser meilleur après lui.