lundi 17 décembre 2012

Le voleur d'ombres, de Marc Levy

Titre: Le voleur d'ombres
Auteur: Marc Levy
Edition: Pocket
Année: 2010
Nombre de pages: 292

Quatrième de couverture:

Enfant, il vole les ombres de ceux qu'il croise... et chacune de ces ombres lui confie un secret.
Malgré lui, il entend les rêves, les espoirs et les chagrins de ceux qu'il aime. Que faire de cet étrange pouvoir...?
Quelques années plus tard, le "voleur d'ombres" est devenu étudiant en médecine... Est-il encore capable de deviner ce qui pourrait rendre heureux ses proches, comme Sophie avec laquelle il étudie la médecine, ou Luc, son meilleur ami, qui voudrait changer de vie? Et lui, sait-il où le bonheur l'attend?

Mon avis:

C'était mon premier Marc Levy, et j'avoue que j'ai trouvé ce livre un peu banal. Je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas aimé pour autant. L'histoire ne m'a pas laissé une trace mémorable, et je pense que d'ici peu je l'aurais complètement oublié.
L'écriture est claire, simple et facile à comprendre, mais l'histoire ne m'a pas éblouie.

Un livre banal et sans plus. On m'a conseillé de lire, Les enfants de la liberté et je pense que je le lirais pour savoir si je continuerais à lire du Marc Levy...

samedi 8 décembre 2012

Quand souffle le vent du nord, de David Glattauer

Titre: Quand souffle le vent du nord
Auteur: David Glauttauer
Edition: Le Livre de Poche
Année: 2006
Nombre de pages: 348

Quatrième de couverture:

Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu'à devenir accros.Jusqu'à ne plus pouvoir se passer l'un de l'autre, sans se rencontrer pour autant..
Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.

Mon avis:

J'ai littéralement dévoré ce livre. En deux jours tout était lu, et ça m'a fait du bien car j'étais dans une période où je ne voyais pas mes lectures avancées. Et c'est très frustrant!!
Du coup cette lecture a vraiment été parfait. J'ai bien aimé le concept des mails, cela rend le texte vraiment plus vivant, et plus rapide à lire.
L'écriture est simple, les personnages attachant, même si parfois les décisions des protagonistes m'énervait légèrement car ils savent vraiment pas ce qu'ils veulent.

Mais c'est une lecture que je conseille vivement.

jeudi 22 novembre 2012

Patients, de Grand Corps Malade

Titre: Patients
Auteur: Grand Corps Malade
Edition:  Don Quichotte
Année: 2012
Nombre de pages: 163

Quatrième de couverture:

"J'ai envie de vomir.
J'ai toujours été en galère dans les moyens de transport, quels qu'ils soient. J'ai mal au coeur en bateau, bien sûr, mais aussi en avion, en voiture... Alors là, allongé sur le dos à contresens de la marche, c'est un vrai calvaire.
Nous sommes le 11 août et il doit bien faire 35 degrés dans l'ambulance. Je suis en sueur, mais pas autant que l'ambulancier qui d'affaire au-dessus de moi; je le vois manipuler des tuyaux, des petites poches et plein d'autres trucs bizarres. Il a de l'eau qui lui glisse sur le visage et qui forme au niveau du menton un petit goutte-à-goutte bien dégeulasse.
Je sors tout juste de l'hôpital où j'étais en réanimation ces dernières semaines. On me conduit aujourd'hui dans un centre de rééducation qui regroupe toute la crème du handicap bien lourd: paraplégiques, tétraplégiques, traumatisée crâniens, amputés, grands brûlés...
Bref, je sens qu'on va bien s'amuser."

A tout juste vingt ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine et se déplace les vertèbres. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Il relate ici, dans le style poétique, drôle et incisif qu'on lui connaît, les péripéties truculentes, parfois cocasses, vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation pour handicapés. Jonglant entre émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.

Mon avis:

Ce livre est vraiment bouleversant, tout en étant drôle. Tout est écrit avec beaucoup d'humour, et heureusement si non ça aurait pu tourner un peu pathos.
C'est une écriture simple mais qui coule de source. On apprend plein de chose sur le milieu hospitalier, sur la maladie et les relations humaines qu'il peut y avoir dans les hôpitaux.

J'ai passé vraiment un bon moment, et ce livre est vraiment addictif, je trouve.

lundi 12 novembre 2012

Temps mort, d'Harlan Coben

Titre: Temps mort
Auteur: Harlan Coben
Edition: Pocket
Année: 1998
Nombre de pages: 377

Quatrième de couverture:

Jouer les gardes du corps pour Brenda Slaughter, jeune espoir du basket féminin menacée par des coups de fils anonymes? Pas vraiment le genre de Myron Bolitar, ex-agent du FBI. Sauf circonstances particulières: à vingt ans d'intervalle, Brenda a vu Anita, sa mère et son père - ancien mentor de Myron -, se volatiliser mystérieusement. A l'époque de sa disparition, Anita travaillait pour la puissante dynastie Bradford. Le début d'une piste... Mais à l'heure où l'un des fils Bradford se présente au poste de gouverneur, personne ne semble vouloir se pencher sur la question. Sauf Myron...

Mon avis:

Ce livre est mon premier Harlan Coben et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. J'ai mis du temps pour le lire mais ce n'est pas parce qu'il ne me plaisait pas, mais parce que je n'avais vraiment pas le temps de lire. Mais une fois dedans, j'ai vraiment accroché, et j'ai aimé l'histoire, les personnages, le suspens, la psychologie des personnages.
L'écriture était fluide, agréable.

C'est un bon roman que je recommande sans hésité. Et pour ma part, je pense que d'autres Harlan Coben vont rejoindre ma PAL :). 

mercredi 24 octobre 2012

Rien ne va plus, de Douglas Kennedy

Titre: Rien ne va plus
Auteur: Douglas Kennedy
Edition: Pocket
Année: 2002
Nombre de pages: 443

Quatrième de couverture:

Hollywood, où destin rime avec déclin. A la grande roulette du succès, il suffit d'un coup pour arriver au sommet. Et d'un mauvais numéro pour en dégringoler.
David Armitage, scénariste, n'en revient pas: son projet de série vient d'être retenu pour une grande chaîne du câble. Dix ans de galère, à placer des scripts ici ou là, vont finalement payer. Reconnaissance, fortune, célébrité sont au rendez-vous.
Mais Los Angeles ne manque pas de mauvais anges: peu à peu, la machine s'emballe. La ville-cinéma lui réserve une chute à sa mesure... Titanesque.

Mon avis:

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Douglas Kennedy (Doug comme on l'appelle chez moi). Et ça m'a fait du bien de me replonger dans une de ses histoires.
J'aime son style d'écriture et pour l'instant je ne me souviens pas avoir été déçu par l'un de ses livres. C'est pour l'instant une valeur sûr pour moi.

Cette histoire est vraiment bien construite. Dans la première partie ont découvre comment David réussi dans le monde si impitoyable du cinéma, et dans la deuxième partie sa chute, tout aussi spectaculaire.

J'ai vraiment beaucoup aimé le personnage principal, qui part de rien pour faire fortune, qui croit en ses rêves malgré ses dix année de galère, à se serrer la ceinture, mais qui n'abandonne pas sa passion d'écrire.

Une lecture que je ne peux que recommander.

Citation:

  • A Hollywood, comme dans la vie réelle, le talent est éphémère, volatil, jamais définitif. Même les meilleurs sont soumis à cette loi essentielle: personne n'est unique, personne n'est irremplaçable. Tous, nous jouons selon la même règle du jeu: vous avez votre "moment" - à condition d'avoir assez de chance pour cela, évidemment - mais il dure ce qu'il dure.

mardi 16 octobre 2012

Irrésistible Alchimie, de Simone Elkeles

Titre: Irrésistible alchimie
Auteur: Simone Elkeles
Edition: La martinière Jeunesse
Année: 2009
Nombre de pages: 409

Quatrième de couverture: 

Brittany est belle, intelligente et douce. Elle sort avec le capitaine de l'équipe de football.
Alex, terriblement séduisant, est connu pour être un membre du dangereux gang des Latino Blood.
Tout les oppose jusqu'à ce cours de chimie et ce travail imposé en binôme.
Au-delà des apparences, Alex et Brittany se rapprochent et se séduisent.

Leur attirance, plus forte que les préjugés et les interdits, pourrait bien changer leur avenir... mais à quel prix?

Mon avis:

Depuis le temps que je n'avais pas lu un roman jeunesse!!!
J'avoue que cela me manquais quand même un peu. Ça m'a fait tellement de bien, j'ai vraiment beaucoup aimé, cette histoire d'amour "impossible".

Bien sur c'est rempli de cliché, bien sur c'est un peu gnian-gnian. Mais je suis bon public pour ce genre de livre. Je trouve ça chou, fleur bleue, facile à lire, divertissant... Enfin tout ce que vous voulez.

J'ai AIME!!

Le colonel Chabert, d'Honoré de Balzac

Titre: Le colonel Chabert
Auteur: Honoré de Balzac
Edition: Le Livre de Poche
Année: 1984
Nombre de pages: 93

Quatrième de couverture:

Il y a le crime de sang, la justice s'en charge. Mais aucun code pénal ne châtie le crime moral, celui qui tue par un mot. Le colonel Chabert meurt deux fois: sur le champ de bataille d'Eylau, enseveli vivant sous les cadavres amoncelés et, dix ans plus tard, à son retour, bafoué par les notaires de sa femme qui, remariée et héritière de ses biens, refuse de la reconnaître.

Mon avis:

J'ai plutôt eu du mal à lire ce livre surtout à cause du style qui est assez particulier et dont je n'ai vraiment pas l'habitude. Comme c'est mon premier livre de Balzac il faut du temps pour s'habituer.

C'est en fait l'histoire d'un homme que l'on croyait mort et qui veut reprendre sa revanche sur sa femme, qui s'est remarié et a touché tout l'héritage.

Heureusement que l'histoire est courte, car si non je pense que je l'aurait abandonné. 
Ce classique n'a pas pris avec moi. Dommage!

vendredi 12 octobre 2012

Le convoi de l'eau, de Akira Yoshimura

Titre: Le convoi de l'eau
Auteur: Akira Yoshimura
Edition: Babel
Année: 1976
Nombre de pages: 174

Quatrième de couverture: 

Un homme étrange s'est engagé au sein d'une équipe chargée de construire un barrage en haute montagne. Perdu dans la brume, tout au fond d'une vallée mal connue et difficilement accessible, se révèlent les contours d'un hameau.. les travaux ne sont pas remis en question par cette découverte: le village sera englouti sous les eaux. Au cours du terrible chantier, alors que la dynamite éventre la montagne et ébranle les maisons, le destin du narrateur entre en résonance avec celui de la petite communauté condamnée à l'exil.
Dans les paysages dont la splendeur contraste avec la violence fruste des mœurs, cette fable sombre retrace un combat tellurique et intimiste d'une poésie inoubliable.

Mon avis:

Mon avis est plutôt mitigé concernant ce livre. L'histoire est assez étrange et les personnages aussi d'ailleurs, surtout le personnage principal.
En gros c'est l'histoire d'un chantier d'un barrage et d'une évacuation d'un village très ancien, qui ont leur propre coutumes et manière de vivre.
L'écriture est plutôt agréable à lire, et les paysages décrit sont juste sublime.

C'est un court roman sympathique mais pas transcendant non plus. En fait, j'ai un avis assez neutre, banal.

Citation:
  • L'habitude d'inhumer ou d'incinérer les morts est peut-être due à la sagesse humaine de vouloir cacher habilement la laideur intrinsèque des cadavres.

vendredi 5 octobre 2012

La bonne fortune de monsieur Ma, de Qiu Xiaolong

Titre: La bonne fortune de monsieur Ma
Auteur: Qiu Xiaolong
Edition: Liana Levi - Piccolo
Année: 2010
Nombre de pages: 60

Quatrième de couverture:

"C'est une invention bien connue de conspirer contre le Parti avec des romans", a dit le président Mao. Un précepte que méditent les habitant de la cité lorsque monsieur Ma, le libraire, est arrêté un soir de l'hiver 1962. Son crime? Posséder dans ses rayons un roman étranger à propos d'un certain docteur russe. Sa peine? Trente ans d'emprisonnement pour  "activités contre-révolutionnaires". Vingt ans plus tard, Ma est libéré. La Révolution culturelle est loin, Mao est mort, les autorités encouragent l'initiative privée. Que pourrait faire le vieux Ma après tant d'années de prison? Contre toute attente, son nouveau commerce est un succès. Une reconversion à mille lieues de la littérature. Quoique...

Mon avis:

Ce livre je l'ai acheté sans vraiment lire le résumé. C'est juste que je n'avait pas de livre dont le nom de l'auteur commence par X. J'ai donc rechercher sur le site de la FNAC et je suis tombé sur ce livre. Lorsque j'ai vu le prix je n'ai vraiment pas hésité (il ne coûte que 4€)

J'ai plutôt bien aimé cette petite nouvelle qui relate les conditions de vie d'une petite ville sous Mao. On comprend que les gens de cette petite ville ne se font pas confiance, tout le monde surveille ses voisins...
L'histoire est plutôt touchante, mais bien trop courte pour que l'on s'attache vraiment aux personnages.

Si non, c'est bien écrit, compréhensible, clair. La lecture est très agréable.
Je crois que c'est la première fois que je lis un livre d'un auteur chinois, je n'en suis plus très sûr. Mais j'ai vraiment bien aimé, et je pense que je vais essayer de plus m'intéresser à la littérature asiatique, qui je pense est pas mal.

Citations:
  • Pourquoi vous donner tant de mal? demanda Vieille Racine. Il y a tant de choses en ce monde pour lesquelles nous n'aurons sans doute jamais d'explication.

lundi 1 octobre 2012

L'enfant d'Emma, de Abbie Taylor

Titre: L'enfant d'Emma
Auteur: Abbie Taylor
Edition: Pocket
Année: 2009
Nombre de pages: 411

Quatrième de couverture:

Une minute d'inattention, le petit Ritchie échappe à Emma, jeune mère célibataire. La panique l'envahit, mais elle doit vite reprendre ses esprits. Ce n'est pas grave, il ne peut rien arriver à Ritchie: Emma a eu le temps d'apercevoir une femme à côté de lui avant que les portes du métro ne se referment. Celle-ci ne peut que l'aider à retrouver son fils.
A moins que ses intentions soient tout autres... Emma se retrouve face à l'incrédulité des gens pour retrouver son enfant, coûte que coûte.

Mon avis:

L'enfant d'Emma est un livre très touchant, poignant, avec du suspense (même si, il faut l'avouer je me doutais du déroulement général de l'histoire).
L'histoire de ce petit garçon, Ritchie, et sa mère, jeune et célibataire, qui fait tout pour s'en sortir et faire de son mieux pour élever son fils, même si oui, parfois elle pète un peu les plombs. Mais qui ne le ferait pas dans sa situation?
Elle fera tout pour que son fils lui revienne, quitte à se que les autres la pense folle.

Ce livre en plus, d'être un genre de policier, dénonce également la situation des jeunes mères célibataires, qui sont souvent dans des situations précaires et qui n'ont personne avec qui parler.

Un livre que je conseille.

lundi 24 septembre 2012

Brida, de Paulo Coelho

Titre: Brida
Auteur: Paulo Coelho
Edition: J'ai lu
Année: 1990
Nombre de pages: 284

Quatrième de couverture:

Brida, jeune Irlandaise à la recherche de la Connaissance, éprouve depuis toujours le profond désir d'explorer les voies de la magie et de la sorcellerie. Sa quête la mène vers des personnes d'une grande sagesse, qui lui font découvrir le monde spirituel. Elle apprend ainsi à vaincre ses peurs, à croire en la bonté de l'univers, à danser au rythme du monde. Mais l'amour s'en mêle et met Brida face à un dilemme: est-elle prête à tout quitter pour devenir sorcière?
Mon avis:

Pour moi, ce n'est pas le meilleur Paulo Coelho que j'ai lu (qui pour moi sont Onze Minutes, et La solitude du vainqueur). En général, tous ces livres sur la sorcellerie, la quête de soi, ne m'ont pas spécialement plu. Je n'ai pas trouvé cette histoire transcendante, elle était plutôt banale finalement, même si la sorcellerie n'est pas un sujet commun, et ce n'est pas une chose à laquelle je crois particulièrement.
Mais, comme dans tous les Paulo Coelho, l'écriture est simple et claire, ce n'est pas une lecture prise de tête, et cela à tout de même été un bon moment de lecture, facilité par de courts chapitres.

Citations:

  • "Est-ce tu abandonnerais tout pour cette personne?"
          Brida éprouva une immense envie de pleurer. Ce n'était pas seulement une question, c'était un choix, le choix le plus difficile qui puisse se présenter dans la vie. Elle avait déjà beaucoup pensé à cela. Il fut un temps où rien au monde n'avait autant d'importance qu'elle-même. Elle avait eu de nombreux amoureux, elle avait toujours cru aimer chacun d'eux, et toujours elle avait vu l'amour se terminer en un instant. De tout ce qu'elle avait connu jusque là, l'amour était le plus difficile. En ce moment, elle était éprise d'un garçon à peine plus âgé qu'elle, qui étudiait la physique et voyait le monde d'une manière complètement différente de la sienne. Encore une fois elle croyait à l'amour, misait sur ces sentiments, mais elle avait été si souvent déçue qu'elle n'était plus certaine de rien. Néanmoins, cela restait le grand pari de sa vie.
  • Elle n'avait pas peur des difficultés: ce qui l'effrayait, c'était l'obligation de devoir choisir un chemin.
          Choisir un chemin signifiait en abandonner d'autres. Elle avait une vie entière à vivre, et elle pensait toujours que peut-être elle regretterait, plus tard, ce qu'elle voulait faire maintenant.
  • "Cette force a toujours été Pouvoir et Malédiction, des sorcières en général, et des femmes en particulier. Toutes les personnes qui marchent sur la planète connaissent cette force. Toutes savent que nous sommes, nous les femmes, les grandes gardiennes de ces secrets. A cause de cette force, nous avons été condamnées à errer dans un monde périlleux et hostile, parce que nous la réveillions et que, dans certains endroits, elle était abominée. Celle qui touche à cette force, même sans le savoir, est unie à elle pour le restant de ses jours. On peut être son seigneur ou son esclave, on peut la transformer en une force magique ou l'utiliser toute sa vie sans jamais se rendre compte de son immense pouvoir. Cette force se trouve dans tout ce qui nous entoure, elle est dans le monde visible des mystiques. Elle peut être massacrée, humiliée, cachée, niée même. Elle peut dormir des années, oubliée dans un coin quelconque, elle peut être traitée par l'humanité de presque toutes les manières, sauf une: au moment où quelqu'un connaît cette force, plus jamais il ne pourra l'oublier.
         - Et quelle est cette force?
        - Cesse de me poser des questions stupides, répondit Wicca. Je sais bien que tu le sais."
        Brida savait.
        Le sexe.
  • "Peu importe l'image que nous avons de nous-mêmes. Peu importe les déguisements, les réponses toutes faites, les sorties honorables. Dans le sexe, il est difficile de tromper l'autre, parce que chacun se montre tel qu'il est réellement." 

lundi 17 septembre 2012

L'ami retrouvé, de Fred Uhlman

Titre: L'ami retrouvé
Auteur: Fred Uhlman
Edition: Folio
Année: 1978
Nombre de pages: 122

Quatrième de couverture:

Âgé de seize ans, Hans Schwarz, fils unique d'un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Stuttgart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante d'illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié, tel que le lui fait concevoir l'exaltation romantique qui est souvent le propre de l'adolescence.
C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations qui subit le jeune homme au lycée, décident de l'envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s'efforcera de rayer de sa vie et d'oublier l'enfer de son passé. Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique.

Mon avis:

C'est un très court livre qui m'a plus, mais sans plus. Tout est dit dans la quatrième de couverture, il n'y a pas de grande surprise à la lecture de ce livre. Le style de l'auteur est facile et agréable à lire. C'est un petit livre sympa, qui traite d'un sujet très intéressant. 
Cependant, j'ai trouvé très étrange la relation qu'il y a entre ces deux garçons. Je trouvait par moment que c'était plus de l'amour que de l'amitié. On aurait vraiment dit un couple qui apprenait à se connaître, qui avait des crises de jalousie, etc.
Mais agréable à lire.

Citations:

  • Il entra dans ma vie en février 1932 pour n'en jamais sortir. Plus d'un quart de siècle a passé depuis lors, plus de neuf mille journée fastidieuses et décousues, que le sentiment de l'effort ou du travail sans espérance contribuait à rendre vides, des années et des jours, nombre d'entre eux aussi morts que les feuilles desséchées d'un arbre mort.
  • "Ne les vois-tu pas brûler? m'écriai-je avec désespoir. N'entends-tu pas leurs cris? Et tu as l'aplomb de justifier la chose parce que tu n'es pas assez courageux pour vivre sans ton Dieu. De quelle utilité est pour toi ou pour moi un Dieu impuissant et cruel? Un Dieu assis sur les nuages et tolérant la malaria, le choléra, la famine et la guerre?"



jeudi 13 septembre 2012

Je vous emmène, de Joyce Carol Oates

Titre: Je vous emmène
Auteur: Joyce Carol Oates
Edition: Le livre de Poche
Année: 2002
Nombre de pages: 350

Quatrième de couverture:

"En ce début des années soixante, nous n'étions pas encore des femmes mais des jeunes filles. Fait qui, sans ironie aucune, était considéré comme un avantage."
Ainsi commence cette chronique de la vie d'un campus américain à l'époque où le seul diplôme reconnu pour une demoiselle qui se respecte était une bague de fiançailles. Que se passe-t-il dans ce petit monde édulcoré quand une jeune femme s'éprend d'un étudiant noir alors que la ségrégation raciale bat son plein? Voilà le point de départ de ce tableau d'une Amérique avant la tempête, encore perdue dans ses rêves d'innocence. Bien plus qu'une réflexion critique sur une période souvent évoquée avec nostalgie, Je vous emmène retrace le parcours d'une jeune fille indépendante, à la fois vulnérable et rebelle. C'est dans l'écriture qu'elle trouvera son identité en dehors des modèles offerts.

Mon avis:

J'avoue que j'ai du mal à parler de ce livre. Pour être tout à fait honnête, je ne l'ai pas aimé, mais pas du tout.
Quand j'ai lu la quatrième de couverture, je pensais réellement qu'il allait être génial, j'avais vraiment hâte de le lire, car le sujet m'intéressait beaucoup. Mais je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire. Je n'ai pas aimé les personnages et même l'histoire au final était banale, sans grand intérêt. 

On ne connaît pas le nom du personnage principal, qui est une jeune fille. C'est une fille assez banale et transparente pour les autres. Elle essais de se faire la plus discrète possible. Elle est pauvre, va à l'université et tombe amoureuse d'une personne de couleur. Voilà les grandes lignes de ce livre.

C'est bien dommage car j'ai aimé le style de l'écrivain, il faudrait peut-être que j'essaie de lire un autre livre de cet auteur.

Citations:

  • J'étais boursière, je n'avais pour ainsi dire pas d'"argent de poche", comme on dit. Naturellement, je le savais avant de m'engager mais, tel un plongeur qui soupçonne que l'eau dans laquelle il s'apprête à plonger est glacée; et mortelle, mais qui y plonge malgré tout, j'avais fait abstraction de ce fait.
  • Car ceux que nous aimons avec passion, nous aimons aussi les trahir: tout ce qui peut nous relier à eux nous enivre.
 

dimanche 2 septembre 2012

Rebelles, d'Anna Godbersen

Titre: Rebelles
Auteur: Anna Godbersen
Edition: Le livre de poche
Année: 2007
Nombres de pages: 440

Quatrième de couverture:

Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes.
Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan... en 1899.

Mon avis:

Ce livre a été une véritable surpise! J'ai beaucoup aimé. Ce n'a pas été un coup de coeur, mais une bonne découverte, un bom moment passé à lire ce livre. J'adore la période à laquelle se passe l'histoire: entre vie très codée, où l'apparence et l'argent compte plus que tout, mais où finalement tout le monde transgresse les règles.
Les histoires de coeurs, de familles m'ont plu, les personnages également. Enfin bref, je le conseille aux filles principalement, car c'est tout de même une histoire romantique.
Je pense me procurer le deuxième et troisième tome rapidement.

Citations:

  • L'homme n'est rien s'il ne peut, dans sa vie, s'occuper du monde qui l'entoure, et le laisser meilleur après lui.

lundi 27 août 2012

Le masque de l'araignée, de James Patterson

Titre: Le masque de l'araignée
Auteur: James Patterson
Edition: Le Livre de Poche
Année: 1993
Nombre de pages: 381

Quatrième de couverture:

A Washington D.C, Alex Cross un détective noir, enquête sur deux kidnappings d'enfants: celui de Michael, fils du ministre des Finances, et celui de Maggie-Rose, fille d'une star et d'un financier célèbre. Mais Cross n'est pas un détective comme les autres: il est docteur en psychologie, et sa femme a été assassinée par un tueur anonyme. Cependant il n'est pas seul. Le FBI et les services secrets ont d'autres intérêts.

Mon avis:

Je n'ai pas vraiment l'habitude de lire des thrillers, mais j'avoue de j'aime de plus en plus. Le stress, la psychologie des personnages, des tueurs, les indices, les détails auxquels il faut faire attention: tout cela me plait particulièrement.
Et ce livre m'a beaucoup plu. L'histoire était intéressante, les personnages très bien décrits, la psychologie du tueur très intéressante et l'écriture très agréable à lire.
Cet avis est très court, mais je ne peut pas en dire plus, car j'ai peur de trop en dire.
Je vous laisse le découvrir!!!

lundi 23 juillet 2012

Mes alliances, de Elizabeth Gilbert

Titre: Mes alliances, Histoires d'amour et de mariages
Auteur: Elizabeth Gilbert
Edition: Le livre de poche
Année: 2010
Nombre de pages: 371

Quatrième de couverture:

A la fin de son périple autour du monde, qu'elle a relaté dans Mange, prie, aime, Elizabeth Gilbert s'éprenait de Felipe, un citoyen australien né au Brésil. Ils se jurent fidélité mais, échaudés par des séparations douloureuses, se promettent de ne jamais convoler en justes noces. L'immigration américaine en décide autrement: le couple doit se marier pour que Felipe obtienne un visa. "Condamnée" au mariage, Elizabeth Gilgert décide de juguler sa peur de l'institution en s'y intéressant de plus près, tout en parcourant l'Asir du Sud-Est avec son compagnon. Écrit avec l'intelligence et la sensibilité qui ont fait sa renommée, Elizabeth Gilbert s'attache à envisager le mariage sous tous les angles, dans toutes les cultures, sans éluder les sujets qui fâchent: le désir, la fidélité, les traditions familiales, le risque de divorce...

Mon avis:

L'année dernière, j'ai lu Mange, prie, aime, et j'avais aimé ce livre, mais ce n'était pas un coup de cœur. J'étais donc à l'aéroport et je n'avait rien à lire, j'ai décidé d'acheter ce livre car je pensais que c'était parfait pour l'avion car je n'avais pas besoin d'être attentive. Et j'ai eu raison.
J'ai aimé le fait que ce soit un roman autobiographique, car au final j'en lis très peu. J'ai aimé que ce soit un espèce de documentaire sur la tradition du mariage. C'est très instructif, j'ai appris énormément de chose, et elle rétabli des vérité souvent oublié. L'écriture est très simple, fluide. Mais ce livre ne se lit pas aussi facilement que j'aurais pu imaginé, car il y a beaucoup de description, d'explication qui plombe un peu le rythme de lecture.
J'ai cependant, bien aimé ce livre. Il n'est pas prise de tête et très instructif.

Citations:

  • Le mariage n'est pas simplement une histoire d'amour privée, mais également un contrat social et économique des plus stricts.
  • Si vous pensez qu'il est difficile de parler d'argent quand vous êtes béatement amoureux, essayez donc d'en parler plus tard, lorsque vous êtes inconsolables, fou de rage, et que votre amour est mort.
  • Il suffit d'observer le couple que je forme avec Felipe et le fil arachnéen qui nous unit. En deux mots, je n'ai pas besoin de cet homme, pas dans le sens où les femmes ont eu besoin des hommes au cours des siècles.
  • On tombe toujours amoureux des aspects les plus parfaits de la personnalité de l'autre. C'est normal, non? N'importe qui peut aimer ce qu'il y a de plus merveilleux chez l'autre. Mais ce n'est pas malin. Le truc vraiment malin, c'est de se poser cette question: acceptes-tu ses défauts?

lundi 16 juillet 2012

Le Choeur des femmes, de Martin Winckler

Titre: Le Choeur des femmes
Auteur: Martin Winckler
Edition: Folio
Année: 2009
Nombre de pages: 671

Quatrième de couverture:

Je m'appelle Jean Arwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de "Médecine de La Femme", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas un gynécologue, mais généraliste! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit? Qu'il va m'enseigner mon métier? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femme épancher leur cœur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elle pourraient m'apprendre.

Mon avis:

Au début de ma lecture, je pensais que je n'allais pas aimé ce livre car le personnage principal, Jean m'exaspérait au plus au point, et une histoire qui se passe dans un service de gynécologie ne me paraissait pas très intéressante. 
Mais au fur et à mesure, l'histoire m'a vraiment plu, elle est très intéressante et très instructive. Bien sûr, je pense que c'est une histoire pour les femmes, mais les homme devrait lire ce livre, ils comprendraient beaucoup plus de choses aux femmes :). 
L'écriture était splendide. Il écrit selon plusieurs personnage, mais tout en restant compréhensible. Quand on lit, on ne se pose pas la question de qui parle, c'est totalement naturel.

En bref, j'ai beaucoup aimé, et je conseille cette lecture à toute (et à tous).

Citations:
  •  Ça veut dire "tout le monde ment parce que tout n'est pas facile à dire". Tout le monde ment pour protéger quelque chose. Pour se protéger de quelque chose.
  • Quand elles appellent je les accueille, quand elles viennent je les écoute et j'essaie de comprendre. Et souvent, c'est très difficile parce que ce qu'elles disent n'a pas vraiment de sens pour moi. Je ne sais pas ce que c'est de ne pas avoir de travail. Je ne sais pas ce que c'est de ne pas avoir d'homme à la maison. Je ne sais pas ce que c'est d'avoir des parents qui vous battent ou qui boivent. Je ne connais rien de tout ça. Je ne sais pas ce que c'est que d'avoir des relations sexuelles contre son gré. Je ne sais pas ce que c'est que d'être enceinte sans l'avoir voulu. Non... Je sais que ça existe, je ne crois plus au Père Noël depuis longtemps, mais j'ai du mal à imaginer ce que c'est.C'est juste hors de ma compréhension.

samedi 14 juillet 2012

Apocalypse bébé, de Virgine Despentes

Titre: Apocalypse bébé
Auteur: Virginie Despentes
Edition: Le livre de poche
Année: 2010
Nombre de pages: 377

Quatrième de couverture:

Valentine a disparu... Qui la cherche vraiment? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.


Mon avis:

C'est le premier livre que je lis de Virginie Despentes, et j'avoue, j'aime assez son style d'écriture et son humour parfois décalé. J'ai aimé ce livre, surtout le principe de faire parler chaque personnage, pour qu'il donne sa version des faits. On voit comment chacun arrange l'histoire selon ses désirs.
J'ai également aimé le personnage de Virginie, ainsi que les détectives. L'histoire est sympa, décalé, mais elle pourrait être tout à fait véridique.
Je n'ai pas grand chose à dire de plus. Ce livre ne m'a pas laissé plus de souvenirs que ça, et c'est dommage. Je n'ai pas de sentiments vraiment arrêté sur ce livre, il m'a plu, c'est tout. Pas de coup de coeur, pas d'émotions particulière qui surgissent quand je pense à ce livre.

Citations:

  • Achète-toi tout ce que tu veux, ça ne remplira pas le vide qui te dévore le cœur.
  • Elle avait sa théorie sur le sexe: l'essentiel n'était pas dans la position, ni les petits gémissements, ça, n'importe quelle pétasse savait le faire. L'essentiel, c'était le dialogue, et le porno n'apprenait rien sur ce qu'il faut dire, le porno, quasiment, c'était du muet.

lundi 9 juillet 2012

Le mec de la tombe d'à côté, de Katarina Mazetti

Titre: Le mec de la tombe d'à côté
Auteur: Katarina Mazetti
Edition: Babel
Année: 1998
Nombre de pages: 254

Quatrième de couverture:

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'oeil de la stèle qu'il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens de paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.
C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Mon avis:

C'est le deuxième livre que je lis de Katarina Mazetti, et j'aime toujours autant son écriture simple, sans prise de tête, et surtout son humour.
Ce qui m'a gêné avec cette histoire d'amour, c'est que je l'a trouve peu crédible. Elle va trop vite à mon goût, amis elle est tout de même belle (vous savez peut-être à quel point j'aime les romances). Les personnages sont attachants, et ils donnent chacun leur version de l'histoire, du moment qu'ils ont passé ensemble. Et c'est souvent contradictoire, comme quoi l'apparence est souvent trompeuse, et on ne voit généralement que ce qui nous plaît.
Les deux personnages vivent dans deux mondes complètement différents, mais ils vont tout de même d'attacher l'un a l'autre et faire des efforts pour rester ensemble. Ils vivent dans deux mondes différents, et pourtant habitent dans le même pays, à quelques kilomètres l'un de l'autre. Cette distance de culture m'impressionne, et je me dis que même si deux êtres vivent dans un même pays, dans un même ville, il peu y avoir un énorme fossé quant à la manière de vivre.
En bref, l'histoire est attachante et se lit vite. Un bon moment à passer!

Citations:

  • Méfiez-vous de moi!
Seule et déçu, je suis un femme dont la vie sentimentale n'est pas très orthodoxe, de toute évidence.Qui sait ce qui pourrait me passer par la tête à la prochaine lune?
  • J'aime les femmes dont l'apparence clame: "Regardez-moi, voyez ce que j'ai à offrir!" Je me sens presque flatté. Elles doivent avoir du rouge à lèvres brillant et de petites chaussures pointues avec de fines lanières, et remonter de préférence leurs seins sous votre nez. Rien à foutre si le rouge à lèvres s'étale, si la robe est trop serrée sur les bourrelets, si de fausses perles géantes se bousculent autour de leur cou - tout le monde ne peut pas avoir bon goût, c'est l'effort qui compte. Je tombe toujours un peu amoureux quand je vois une femme plus toute jeune qui a consacré une demi-journée à se pomponner pour qu'on la remarque, surtout si elle a des faux ongles, des cheveux cramés par les permanentes et des talons aiguilles casse-gueule. Ça me donne envie de la prendre dans mes bras, de la consoler et de lui faire des compliments.
  • Une vie solitaire, sans famille ni enfants - ça se ressent peut-être plus douloureusement quand on est agriculteur avec un certain nombre d'hectares de terre cultivable, plus de la forêt.
Pour qui est-ce qu'on la plante, cette forêt qui ne sera exploitable que trente ans plus tard? Pour qui est-ce qu'on met les champs en jachère pour accorder un répit à la terre et éviter qu'elle ne s'épuise à la longue?
  •  C'est la première fois que je me suis mis dans une colère noire et aveugle contre elle. J'avais envie de lui en coller une en plein sur sa figure coquille d’œuf pâle et faire gicler le sang du nez. Mais dans ma famille, c'est simple, on ne frappe pas les femmes. Pas parce qu'on est particulièrement chevaleresque, j'imagine, plutôt parce qu"on ne veut pas gâcher une main d’œuvre précieuse.

mercredi 4 juillet 2012

Si tu existes ailleurs, de Thierry Cohen

Titre: Si tu existes ailleurs
Auteur: Thierry Cohen
Edition: Flammarion
Année: 2012
Nombre de pages: 325


Quatrième de couverture:

Une seule femme a compté pour lui.
Un seul drame l'a anéanti.
Une simple phrase bouleverse sa vie; une prédiction étrange, faite par une enfant, qui lui révèle comment et avec qui il va mourir.
Noam s'engage alors dans une quête effrénée pour trouver les réponses aux questions qui le hantent. Une aventure qui le conduira, aux limites de sa raison, là où la vie peut prendre fin... et où l'amour peut renaître.

Mon avis:

Ce livre m'a été offert par mon beau-père la semaine dernière et pour lui faire plaisir je l'ai lu tout de suite. Et j'avoue qu'il m'a pas mal plu. Ce n'est pas non plus la révélation du siècle, mais j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur, que j'ai découvert avec ce roman, et l'histoire est plutôt mal mal. 
C'est une histoire peu commune, qui m'a fait pensé, tout au long du roman, aux histoire de Paulo Coelho. Il y a un peu de mystique qui m'a plu et des choses inexpliquées. 
Noam est un personnage très attachant, qui n'a pas eu une vie très simple, et qui s'en est sortit tant bien que mal.
Par contre, l'auteur change très souvent la voix de celui qui parle, du coup, il y a des chapitres où je ne savais pas qui parlait, et qui donnait sa version de l'histoire. Cela m'a un peur dérangé.

Ce fut un bon moment de détente, un livre qui se lit très rapidement car les chapitres sont courts, et l'écriture très simple.

Citations:

  • Je crois que je suis amoureux. Enfin, je ne sais pas si je le suis vraiment mais... si je pense aux romans d'amours que j'ai lus, ce que je vis ressemble à de l'amour.
  • Opposer la science et la littérature est un peu cliché, non? J'aime la littérature mais... elle me perd. Tous les sentiments qu'elle procure me désorientent. Je ne suis pas doué avec les mots. Pourtant, j'en ai besoin. La science, elle, me rassure. Il n'y a rien de plus apaisant qu'un équation, vois-tu. Un théorème, une méthode, un résultat.

lundi 2 juillet 2012

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, de Harper Lee

Titre: Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Auteur: Harper Lee
Edition: Le livre de poche
Année: 1960
Nombre de pages: 434


Quatrième de couverture:
Dans une petite ville d'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis -, connut un tel succès. Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier? C'est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.

Mon avis:

C'est un très beau livre, raconté par un enfant, avec toute l'innocence qu'il peut y avoir. J'ai aimé l'écriture et le sujet dont traite ce livre, même si il m'a fallu un peu de temps pour comprendre où l'auteur voulait nous emmener. Avant que l'histoire ne commence véritablement, c'est-à-dire avant que l'on voit apparaître le procès, l'auteur nous raconte comment tout cela c'est mis en place, donc tout ce qu'il y a de secondaire. Une fois que le procès commence, on ne peut plus lâcher le livre, on veut savoir ce qu'il se passe, comment cela va se terminer. Mais ce livre raconte également les histoires d'adolescents, un père veuf qui élève tant bien que mal ces deux enfants, la société de l'époque, puritaine... Et la fin est juste parfaite, surprenante mais pas trop et clôt à merveille ce livre.

Je vous le conseille fortement.

Citations:
  • Avec lui, la vie était banale, sans lui, elle devenait insupportable.
  • Il y a quelque chose dans notre monde qui fait perdre la tête aux hommes. Ils ne pourraient pas être justes s'ils essayaient. Dans nos tribunaux, quand c'est la parole d'une homme blanc contre celle d'un Noir, c'est toujours le Blanc qui gagne. C'est affreux à dire mais c'est comme ça.